Savoir nommer est essentiel, notamment dans le cas des plantes dont l’étymologie révèle souvent une partie de l’histoire et des usages qui en ont faits. Celle, par exemple, des pâquerettes dont les fleurs éclosent à l’approche des fêtes de Pâques, celle de la berce dont l’apparence «mal léchée» fait penser à un ours (Bât^–, en allemand), celle aussi de la belladone, d’origine italienne, utilisée pour vivifier le regard des belles femmes (bella donna) ou encore du calice enflé de l’alkékenge qui lui vaut son nom d’« amour en cage ».

L’origine des noms communs et botaniques des plantes les plus courantes de nos régions — plantes sauvages et ornementales, légumes, condiments, fruits et autres plantes d’usages divers —sont ainsi expliqués. Les noms des genres sont documentés, ainsi que ceux des espèces principales. Nul besoin d’être botaniste ou spécialiste pour apprécier l’étymologie des plantes qui est ici dévoilée. Il suffit de s’intéresser au monde végétal, de mettre un nom sur une plante et de vouloir en comprendre l’origine.

Cette 2^e édition enrichie comporte une quarantaine de nouvelles plantes.

Ethnobotaniste, docteur ès Sciences du Muséum national d’histoire naturelle, chevalier de l’Ordre du Mérite agricole, François Couplan enseigne depuis 1975 les utilisations des plantes sauvages sous forme de stages pratiques et propose une formation en ligne pour explorer les rapports entre l’homme et le monde végétal. À ses études scientifiques, il joint une expérience de terrain approfondie. Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages sur les plantes et la nature, et a créé le Collège pratique d’ethnobotanique qui forme à la transmission des savoirs sur les plantes.

ISBN : 978-2-7592-4050-0